Ressources documentaires du Laboratoire et Service International d'appui Aux Organisations d'Economie Sociale et Solidaire en Afrique



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Informations détaillées sur le document de titre:
Comment l’économie sociale et solidaire doit profiter du numérique

Type du document: Articles
Thème abordé dans le document: Théorie et lois ESS
Nombre de pages : 0 pages
Date de publication : 0000-00-00
Edition du document : Non precisé
le(s) auteur(s) du document : Mathias Thépot
Source vers le document: disponible à l'adresse web :Voir en ligne
Resumé du document : De nombreuses plateformes numériques proposent d’améliorer le service client et mettent en avant des notions d’intérêt général pour définir leur activité. Mais bon nombre de ces plateformes, dont on dit qu’elles font partie de l’économie collaborative - les plus connues sont Airbnb, Uber, Le Bon Coin, BlaBlacar etc. -, ne s’appliquent pas les principes qui les érigeraient en alternative crédible à l’économie marchande capitaliste. En effet, si incontestablement elles portent des innovations, ces plateformes, qui ont parfaitement compris l’apport de l’outil numérique pour améliorer le service client, ne modifient pas les modes de répartition des richesses créées au niveau de l’entreprise. Sur le fond, « l’Economie collaborative ne change pas la donne actuelle », constate Patrick Lenancker, président de la confédération générale des Société coopératives et participatives (Scop). Nouvelle forme de capitalisme financier Les plateformes numériques constitueraient même une nouvelle forme de capitalisme financier. Or, « si l’économie du futur est une économie où, certes les gens collaborent entre eux, mais où la concentration des moyens financiers et des décisions se fait entre quelques-uns, alors cela ne change rien aux règles de l’économie actuelle. Et c’est inquiétant », note Patrick Lenancker. Car au regard des causes de la crise financière de 2008, « on ne peut plus collectivement prospérer dans une économie de marché uniquement basée sur la rémunération du capital, et l’investissement rentable », ajoute-t-il. A l’inverse, les Scop font partie d’un secteur, celui de l’économie sociale et solidaire (ESS) dont les entreprises, d’une part, recherchent une finalité sociale, éducative ou environnementale dans leur activité ; et d’autre part s’imposent théoriquement des principes de gouvernance démocratique, de réinvestissement des bénéfices dans l’entreprise, de lucrativité limitée, et d’écarts de salaires faibles. Ainsi l’économie sociale se positionne dans un cadre économique différent de celui de l’économie collaborative.

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