Ressources documentaires du Laboratoire et Service International d'appui Aux Organisations d'Economie Sociale et Solidaire en Afrique
| Type du document: | Rapports |
| Thème abordé dans le document: | Commerce équitable |
| Nombre de pages : | 32 pages |
| Date de publication : | 0000-00-00 |
| Edition du document : | Non precisé |
| le(s) auteur(s) du document : | Deogratias NIYONKURU, Léon NDIKUNKIKO, Jonas Eric UWIZERA, Donatien MBONABUCA, Emmanuel NINTUNZE, Espérance KANEZA, Estelle DENIEL |
| Source vers le document: |
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| Resumé du document : | Le Burundi vient de battre un triste record en devenant le pays le plus pauvre de la planète (avec l’indicateur de développement humain le plus faible). De fait, la vie chère est devenue aujourd’hui la préoccupation principale des populations burundaises. Le nombre et surtout la qualité des repas a diminué et la malnutrition, d’après les statistiques officielles, touche 58% de la population. Les Nations unies elles mêmes viennent de reconnaitre que la survie au Burundi relève aujourd’hui du miracle. La question de la pauvreté au Burundi plonge ses racines dans l’exploitation des population rurales par des groupes mieux connectés au marché. Il suffit pour s’en convaincre d’analyser les manifestations les plus hideuses de la paupérisation des populations comme la vente sur pied des récoltes, le crédit usurier, la vente des toitures de maison, la vente de l’outil de production principal qu’est la terre qui prend une ampleur sans précédent pour se rendre compte qu’aujourd’hui les personnes les plus nanties rivalisent de stratégies pour s’accaparer du dernier sous des ménages en difficulté suite à la maladie, un procès, la nécessité de scolariser un enfant ou plus simplement pour s’habiller et se nourrir. Il suffit aussi de considérer les stratégies malicieuses qu’utilisent les commerçants pour rafler les productions paysannes au moment des récoltes à des prix scandaleusement bas pour les lui revendre quelques mois plus tard à des prix exorbitants. |
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