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Date de publication : 30-11--0001

Edition : Non défini

Auteur : ired.org

Type : Ouvrages

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Le groupe de haut niveau sur les flux financiers illicites en provenance d'Afrique comptabilise pour 60 milliards de dollars d'évasion fiscale en 2010 sur le continent. En constante hausse depuis 2001, ces flux nuisent à la bonne gouvernance, au développement économique et aux investissements étrangers. Sans cette évasion fiscale, le continent africain aurait gagné 15 % de PIB en plus en 2010.\r\nLes ressources naturelles, et principalement le pétrole, les métaux et les minerais précieux sont les secteurs commerciaux les plus touchés. Mais ce problème s'étend jusque dans la sphère publique, à travers un vaste processus de corruption des acteurs publics. Le Nigeria, l'Égypte et l'Afrique du Sud affichent les taux de flux illicites les plus élevés du continent.\r\nPour pallier ce phénomène, le rapport mise sur trois axes principaux. Des audits des secteurs commerciaux doivent être mis en place et associés à un renforcement des institutions juridiques de lutte contre la fraude. Les partenaires internationaux doivent, eux aussi, œuvrer contre cette évasion fiscale.