Selon les prévisions des Nations Unies, en 2015, 23 millions de personnes arrivent chaque année sur le marché du travail en Afrique. En 2030, elles seront 32 millions. La population active africaine devrait ainsi croitre de 300 millions de personnes d’ici 2030. L’arrivée de ces jeunes va augmenter la quantité
de travail disponible et ainsi la capacité productive de ces pays. Les niveaux de vie pourront progresser car le nombre de personnes actives par rapport aux
bouches à nourrir va devenir plus favorable. Ce processus, appelé « dividende démographique », constitue un moment propice pour le développement économique et social des pays. À condition que le contexte soit favorable. Car
sans investissements conséquents dans la formation et l’éducation, dans les infrastructures et dans les filières productives afin de permettre à ces jeunes
d’accéder à des emplois suffisamment valorisants et rémunérateurs, cette opportunité pourrait bien se convertir en risque. La pression croissante sur les
migrations ou l’influence de plus en plus forte des mouvements armés dans certaines campagnes, qui concernent en particulier les jeunes, en témoignent.
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