La 22ème session de la Conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22) s’est tenue à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016.
La COP22 a pris le relais d’une COP21 au cours de laquelle des avancées importantes ont été enregistrées. Elle s’est inscrite dans l’action pour concrétiser les différents axes retenus dans l’Accord de Paris, notamment ceux qui ont trait à l’adaptation, la transparence, le transfert de technologies, l’atténuation, le renforcement des capacités et les pertes et préjudices.
Ont pris part à cet évènement d’envergure internationale 12 réseaux-membres du RAESS par l’animation d’un cycle de trois ateliers (présentation de projets de développement local durable et communications scientifiques) sur l’ESS porteur de valeurs de justice sociale, d’équité, d’entraide et d’équilibre climatique, en tant que levier pour lutter contre les changements climatiques.
En parallèle, des Représentants de coopératives et d’entreprises sociales ont exposé des produits de terroir au niveau de l’Espace Afrique.
La COP22 a constitué une véritable opportunité de porter la voie africaine face aux changements climatiques. Le RAESS a ainsi proposé des actions concrètes pour un développement territorial intégré et respectueux de l’environnement :
– Le développement des coopératives, une solution appréciable pour lutter contre les méfaits du changement climatique ;
– La capacité d’adaptation des métiers traditionnels aux réalités locales ;
– L’émergence de l’éco-citoyenneté à travers la diffusion de valeurs écologiques et environnementales tout au long du parcours éducatif ;
– Le rôle des femmes et des jeunes dans le cadre de développement d’initiatives innovantes,
– Le choix d’une agriculture familiale ;
– La diffusion des savoirs endogènes pour la maîtrise des changements climatiques ;
– La mise en place de mutuelles de santé pour une meilleure prise en charge des populations vulnérables, exposées aux risques climatiques ;
– La Commercialisation de produits tenant compte de bonnes pratiques d’hygiène et composés de matières premières naturels à haute qualité environnementale ;
– L’instauration de circuits courts de commercialisation de produits agro-pastoraux et d’éco-artisanaux ancrés dans les territoires et répondant à des principes écoresponsables ;
– Le rôle des comités villageois et des anciens pour le suivi des actions de développement et la sensibilisation de la population locale aux méfaits de certains comportements sur le climat.