Par l’universitaire Nouri Derbel - Dans son acception initiale, la microfinance désigne la mise en place de financements spécifiques en faveur des populations marginalisées, démunies et non « bancables » en vue de leur permettre de créer des activités génératrices de revenus (AGR) et d’améliorer leurs conditions de vie (ACV).
La microfinance est donc conçue comme un précieux outil d’inclusion économique, de réduction de la pauvreté et des inégalités et parsuite de renforcement du tissu économique.
L’inclusion économique est mesurée par le niveau d’accès et d’utilisation des services financiers formels, c.a.d. offerts par des institutions financières agréées et supervisées.
En Tunisie, seul le tiers de la population dispose d’un compte en banque et les grandes couches de cette population n’ont pas accès à ces services financiers formels.
Toutefois, la microfinance reste un vecteur qui devrait s’insérer harmonieusement dans une approche globale et intégrée de tout un processus de développement comportant en outre la sensibilisation/information, la formation/apprentissage, le soutien et l’accompagnement en vue de la réussite des activités génératrices de revenus et des microprojets, ce qui confère à l’inclusion une finalité sociale, en plus de sa dimension économique.
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