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Une dizaine de participants dont un seul homme viennent de voir leurs efforts récompensés avec l’obtention de certificats en genre et développement. Ce programme de l’Institut des Hautes Études Internationales et du Développement (IHEID) de Genève, essaie de donner une formation de qualité aux participants afin de leur permettre d’être outillés aux questions de genre et de développement. Appelé CAS (Certificate Adventise Studies), Genre et développement, ce programme de formation en ligne est adressé aux titulaires d’un master ayant une expérience professionnelle.


Pour la coordonnatrice du programme, l’Anthropologue Christine Verschuur, les participants auront des outils nécessaires pour mieux analyser la réalité sociale et mieux travailler avec des partenaires pour mettre en place des transformations sociales en faveur de la promotion des droits des femmes. « A l’IHIED, nous avons un centre genre dans lequel il y a un pôle genre que je dirige. Ce pôle a mis en place depuis une dizaine d’années avec des professeurs de différentes institutions en Afrique de l’ouest dont l’IPD-AOS au Burkina Faso, un programme de formation en genre et développement en ligne qui essaie justement de donner une formation approfondie, qui est très exigent mais qui permet d’avoir des personnes très bien formées », s’est-elle expliquée.


En invitant ses filleuls à réinvestir de façon valable leurs acquis, la marraine Clémentine Ouoba/Ouédraogo a souhaité qu’ils partagent et capitalisent les expériences qu’ils vont accumuler. « Les questions de genre et de développement sont vraiment importantes pour notre développement social et économique et on voit qu’avec les compétences qu’ils ont, le travail sera facile », a-t-elle indiqué.

« Je me suis spécialisée en Genre et Éducation. C’est vraiment une formation soutenue. C’est une formation des formateurs. Elle va nous permettre de nous mettre au travail. Nous avons maintenant un moyen d’agir. Nous avons un outil de genre pour agir. On a besoin d’institutionnaliser le genre et de voir un peu comment on peut apporter des changements », s’est réjouie Dr Honorine Sangaré/Illa, enseignant chercheur à l’UFR SEG à l’Université Ouaga1

Pareillement, Dr Poussi Sawadogo, le seul homme du groupe, a traduit sa fierté de recevoir son diplôme avec une spécialisation aussi en Genre et Éducation : « c’est une belle aventure de se trouver dans une aventure de minorité, dans un contexte où on est habitué à la majorité. Je me suis retrouvé seul parmi une dizaine de femmes. C’est beaucoup plus un sentiment de responsabilité, d’interpellation pour incarner les valeurs qui ont été enseignées telles que l’équité, les valeurs de justice sociale, qu’il faut porter non seulement en famille mais aussi dans le milieu professionnel. C’est un sentiment de défi à relever qui m’anime », a-t-il fait savoir.

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